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Réveillon de Noël et Covid, calendrier vaccinal, évolution de l'épidémie... La professeure Karine Lacombe était l'invitée du 8h30 franceinfo

La cheffe de service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine (Paris) était l'invitée du "8h30 franceinfo", jeudi 24 décembre 2020.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 25 min
Karine Lacombe le 24 décembre 2020 (Radio France / Franceinfo)

A quelques heures du réveillon de Noël, le professeur Karine Lacombe a répondu jeudi 24 décembre aux questions de Céline Asselot et Jean-François Achilli.

Réveillon de Noël : "Une soirée à risque"

"C'est une soirée à risque parce qu'on sait qu'on va rester longtemps à table et que les repas sont une des situations les plus à risque à transmission du virus", a rappelé la professeure Karine Lacombe. "Je pense que ce soir, la majorité des gens va être raisonnable", a t-elle ajouté. Pour ce réveillon de Noël, les rassemblements familiaux peuvent avoir lieu, mais le gouvernement recommande un nombre de six adultes par table. Ce ne sera pas le cas pour le réveillon du 31 décembre. "Ce sont plutôt les jeunes qui fêtent le réveillon du Nouvel An", a expliqué Mme Lacombe. "Mais le problème, c'est que les jeunes qui se contaminent entre eux dans les jours suivants peuvent rencontrer leurs parents, leurs grands-parents et transmettre l'infection. Je pense que cette période-là va être très compliquée, très sensible", a-t-elle ajouté.

"Beaucoup d'espoir" dans la vaccination

Alors que la première phase de vaccination débute dimanche, la professeure Lacombe a rappelé que le vaccin est le "seul moyen de prévention et de contrôle de l'épidémie". "Sans vaccin, on peut être des années et des années dans cette épidémie", a-t-elle prévenu. Selon elle, avoir déjà contracté le virus ne permet pas d'être protégé durablement : "Les protections ne semblent pas si longues chez une majorité de personnes qui se contaminent et qui sont asymptomatiques. Et donc, une immunité collective qui freinerait la propagation du virus semble complètement irréalisable."

La cheffe de service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine estime qu'il faudra plusieurs mois pour voir les premiers résultats du vaccin : "Ça va dépendre du scénario. Je pense qu'on saura d'ici l'été. Il faut quand même se donner six mois pour une campagne de vaccination massive comme celle-ci."

Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du jeudi 24 décembre 2020 :

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