Poursuite de la mobilisation des agriculteurs, revendications... Le "8h30 franceinfo" d'Arnaud Rousseau

Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, principal syndicat agricole, était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 24 janvier 2024. Détails sur la poursuite du mouvements de blocages routiers, revendications précises des syndicats... Il répondait aux questions de Salhia Brakhlia et Jérôme Chapuis. 

Colère des agriculteurs : "personne n'a intérêt à l'escalade"

"Tous les départements vont entrer en action avec des actions plus ou moins longues, en fonction des territoires", prévient Arnaud Rousseau. Pour lui, "l'objectif, ce n'est pas d'emmerder les Français" mais "d'obtenir des résultats rapides", alors que les agriculteurs amplifient leur mobilisation. Le président de la FNSEA souligne aussi que "personne n'a intérêt à l'escalade".

"Tout ça, ça ne tiendra que si on a rapidement des réponses très concrètes, parce que les agriculteurs ne sont pas non plus des gens avec qui il faut jouer."

Arnaud Rousseau, président de la FNSEA

à franceinfo

Arnaud Rousseau résume le ras-le-bol dans la profession : "ce métier, ça fait 20 ans qu'on lui en met sur le dos" et "le cumul administratif, les contrôles, le normatif... Tout ça, ce n'est plus tenable".

Accident sur un barrage en Ariège: "Quand vous avez ce type de drame, la communication politique, ce n'est pas le moment", lance Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA après le déplacement du ministre de l'Agriculture sur les lieux du drame. pic.twitter.com/VrrNImMkv4

— franceinfo (@franceinfo) January 24, 2024

La FNSEA va publier "une quarantaine" de revendications

"On porte des revendications claires, qui sont assez longues", a déclaré Arnaud Rousseau. "Il y en aura un peu plus d'une quarantaine qui sont encore une fois le fruit de l'histoire, de la sédimentation, de l'accumulation, de ce qu'on subit", a indiqué le patron de la FNSEA.

Arnaud Rousseau assure qu'il faut prendre en compte la question du "timing". "Il y a des choses dont on a besoin tout de suite, mais il y a aussi des choses du cadre européen et on sait très bien que ce ne sera pas trois jours qui suffisent", a-t-il reconnu. 

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Retrouvez l'intégralité du 8h30 franceinfo du mercedi 24 janvier 2024 :