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Nathalie Loiseau "romanichelle" à l'ENA : "des mots maladroits", reconnaît Amélie de Montchalin

La secrétaire d'État aux Affaires européennes, invitée de franceinfo mardi 30 avril 2019, réagissait aux récents propos de la tête de liste de La République en marche aux élections européennes. 

Article rédigé par franceinfo
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Amélie de Montchalin, secrétaire d'État aux Affaires européennes, invitée du "8h30 Cadet-Dély", mardi 30 avril 2019.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"J'avais l'impression d'être une romanichelle quand je suis arrivée à la tête de l'ENA." C'est par ces mots que Nathalie Loiseau évoquait ce lundi sur France Culture ses difficultés lors de son arrivée à la tête de la prestigieuse école d'administration. "Il y a des mots maladroits et évidemment on préférait ne pas avoir à commenter les petites phrases", a réagi Amélie de Montchalin, secrétaire d’État chargée des Affaires européennes, invitée du "8h30 Cadet-Dély", mardi 30 avril. "Ce n'est pas ça l'objectif. L'objectif, c'est comment en Europe on retrouve des politiques concrètes qui protègent les Européens. Comment en Europe, on se met d'accord sur des choses essentielles notamment sur l'ambition qui est la nôtre concernant le changement climatique", a justifié Amélie de Montchalin.

 "On n'a que 61% des Français qui se disent aujourd'hui intéressés par ces élections. Le but qui est le mien, c'est de montrer à chacun des 40% restants que l'Europe c'est essentiel" a-t-elle affirmé. "Mon influence et mon objectif commun avec Nathalie Loiseau, c'est que dans quelques semaines, on puisse se dire : 'Voilà, la France a retrouvé de la crédibilité, de l'influence et du poids en Europe' parce que c'est ça dont on a besoin et c'est ça dont les citoyens français et européens ont besoin", a affirmé la secrétaire d'État.

La croissance portée par la consommation

Amélie de Montchalin s'est réjouie des chiffres de la croissance du premier trimestre 2019, révélés ce jeudi. "La France résiste mieux que ses voisins", a-t-elle assuré, tout en reconnaissant que "ce n'est pas un objectif qui nous permet de se dire qu'on a fini notre travail". Selon elle, les entreprises ne trouvent pas les compétences suffisantes pour créer des emplois, c'est un donc un frein à une croissance forte. La secrétaire d'État aux Affaires européennes assure que "c'est la formation et les compétences et c'est la capacité pour nos entreprises à rester innovantes et à pouvoir du coup recréer des emplois partout en France."

Retrouvez l'intégralité de l'émission "8h30 Cadet-Dély" du mardi 30 avril 2019 :

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