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Election de Joe Biden : "Une bonne nouvelle pour la France", pour "l'Europe" et "pour tous ceux qui croient au multilatéralisme", estime Stanislas Guerini

Le délégué général du parti La République en marche a réagi à la victoire de Joe Biden. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Stanislas Guérini le 29 octobre 2020.  (THOMAS PADILLA / MAXPPP)

Stanislas Guerini, délégué général de La République en marche, a estimé dimanche 8 novembre sur franceinfo que l'élection de Joe Biden était "une bonne nouvelle pour la France", pour "l'Europe" et "pour tous ceux qui croient au multilatéralisme".

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"C'est une bonne nouvelle pour tous ceux qui sont convaincus que la lutte contre le dérèglement climatique est une priorité", a poursuivi Stanislas Guérini. 

Selon le délégué général de La République en marche, le programme de Joe Biden aujourd'hui, est un "programme d'apaisement", mais il met en garde ceux qui pourraient penser que son élection est synonyme de la fin du populisme : "On voit bien que la page Trump va se tourner, mais il serait illusoire de penser que la vague populiste des défis qui sont posés par le populisme va disparaître d'un seul coup. Ça serait une erreur profonde", a-t-il affirmé.

Le danger du populisme reste présent

"On a une situation qui concerne toutes nos démocraties. Il ne faut pas oublier qu'aujourd'hui, nos démocraties occidentales modernes sont coupées en deux. On a tous ce grand défi, poursuit Stanislas Guérini. Il y a d'un côté ceux qui pensent être des laissés pour compte de la mondialisation et les autres. Si le parti démocrate se remettait à gouverner avec une sorte de sentiment de mépris pour les plus petits, comme on dit parfois, ça serait une erreur profonde. C'est ça le premier défi pour Joe Biden", a-t-elle estimé.

Stanislas Guerini fait le parallèle avec la France qui, selon lui, fait aussi face, comme aux États-Unis, à la colère de ceux qui se sentent abandonnés : "Nos concitoyens attendent des résultats pour réparer vraiment ces fractures. En agissant ici en France pour la ruralité, en défendant l'emploi, en défendant ceux qui, pendant le grand débat national, au moment où il y avait cette colère qui était exprimée par les "gilets jaunes", nous disaient 'on bosse, on n'arrive pas à boucler les fins de mois. C'est pour nous qu'il faut agir'. C'est pour eux que cette majorité derrière Emmanuel Macron va continuer à agir", a-t-il affirmé.

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