Avec le mouvement L'Après, l'ex-insoumise Raquel Garrido veut un "outil" pour "éviter de revivre le match Hollande-Mélenchon"
L'ex-députée insoumise Raquel Garrido, co-fondatrice de l'Après, souhaite avec ce mouvement "s'organiser pour permettre l'unité" de la gauche afin de ne pas "revivre le match Hollande/Mélenchon" en 2027, déclare-t-elle. Raquel Garrido et les exclus de La France insoumise (Clémentine Autain, Alexis Corbière, Danielle Simonnet, Hendrik Davi) se retrouvent aujourd'hui dans le 12e arrondissement à Paris pour l’assemblée générale constitutive de cette association qu’ils ont créée début juillet après avoir été écartés.
"Je vois poindre le match Hollande/Mélenchon. On l'a déjà fait ce match en 2012", lance Raquel Garrido. Selon l'ex-insoumise, l'Après (Association pour une République écologique et sociale) est "l'outil pour éviter cela, pour faire en sorte que la stratégie de l'unité soit quelque chose de long terme pour la victoire, pour empêcher durablement l'hypothèse d'un gouvernement d'extrême droite". Raquel Garrido salue "l'énergie citoyenne" qui s'est manifestée lors des élections législatives anticipées avec 9 millions de voix pour le Nouveau front populaire alors que "certains veulent absolument refaire la division".
Avec l'Après, qui se réunit pour la première fois samedi 5 octobre en présence des délégués de toute la France "choisis par les adhérents", Raquel Garido défend un mouvement "très démocratique" au contraire de La France insoumise. "La France Insoumise aujourd'hui n'a pas d'idée démocratique pour le pays, ne croit pas à la démocratie comme mode de gestion de son propre mouvement", assure l'ex-députée LFI. "Nous devons incarner une contre-culture à la monarchie présidentielle macroniste et pour ça, il faut l'incarner sincèrement", conclut Raquel Garrido.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.