Âge pivot, grève, livret A... le "8h30 franceinfo" de Laurent Berger
Laurent Berger (CFDT) était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 16 janvier 2020.
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 16 janvier 2020. Âge pivot, grève, livret A, réseaux sociaux... Il répond aux questions de Marc Fauvelle et Renaud Dély.
"L'âge pivot n'est plus dans la loi"
Alors qu'Emmanuel Macron a glissé mercredi 15 janvier à des journalistes qu'il "y aura peut-être 66 millions d'âges pivots en France mais on va y arriver", Laurent Berger se félicite : "L'âge pivot n'est plus dans la loi, ça a disparu", même s'il assure que "la partie n'est pas finie" et que "la CFDT viendra avec des propositions" lors de la conférence de financement.
Selon le secrétaire général de la CFDT, il y a "très peu" de contestation en interne de son accord avec le gouvernement qui a renoncé à l'âge pivot dans la réforme des retraites.
"Je ne peux pas appeler à la fin de la grève à laquelle je n'appelle pas"
Si la grève doit s'arrêter, "ça appartient à ceux qui la font, la CFDT n'est quasiment pas présente à la RATP, mais ce qui est sûr c'est que ça fatigue beaucoup", affirme Laurent Berger, au 43e jour du mouvement à la RATP et à la SNCF. "Je ne peux pas appeler à la fin de la grève, d'une grève à laquelle je n'appelle pas", a-t-il insisté.
"Il y a eu une logique d'affrontement où on fait croire qu'il y a le retrait de cette loi qui peut s'opérer. Tout le monde a compris que ça ne se ferait pas", assure le leader de la CFDT.
Livret A : la baisse du taux, un "mauvais signal"
Le gouvernement a décidé d'abaisser le taux de rémunération du livret A dès le 1er février de 0,75% à 0,5% le niveau plancher. "C'est un signal envoyé qui n'est pas bon", s'inquiète Laurent Berger. "D'abord sur le financement du logement social. Si vous rendez le produit moins attractif alors que les possibilités de produit d'épargne sont multiples, il peut y avoir une baisse de côté-là", explique le secrétaire général de la CFDT.
En colère contre les "conneries" sur les réseaux sociaux
Laurent Berger "ne supporte plus cette idée que dans cette démocratie, lorsqu'on n'est pas d'accord, on serait un ennemi et on serait à abattre. Je n'en peux plus ! poursuit le secrétaire général de la CFDT, sur les réseaux sociaux, tout un tas de conneries, excusez-moi le terme, circulent." Une rumeur, démentie, circule par exemple sur le fait que l'une des filles de Brigitte Macron serait l'avocate de la CFDT.
Le responsable syndical l'affirme, "à chaque fois qu'un militant CFDT, à chaque fois qu'un salarié sera attaqué, sera conspué parce qu'il n'est pas d'accord avec d'autres, je me battrai pour qu'on puisse encore s'exprimer, encore dire ce qu'on pense."
Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du jeudi 16 janvier 2020 :
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