Pour Michèle Rivasi, François Hollande "ne doit pas se représenter"
Invitée sur franceinfo mardi 1er novembre, Michèle Rivasi a fustigé le bilan de François Hollande. La candidate à la primaire écologiste est également revenue sur la difficulté à répondre à la problématique des migrants.
À moins d'une semaine des résultats du deuxième tour de la primaire écologiste, Michèle Rivasi était l'invitée de franceinfo mardi 1er novembre. La candidate a critiqué le mandat de François Hollande. Interrogée par ailleurs sur la problématique des migrants, l'eurodéputée EELV a estimé qu'on "n'a pas fini d'avoir d'autres Calais".
François Hollande, "cinq ans gâchés"
François Hollande n'a "donné aucune perspective. Pour moi, c'est cinq ans de gâchés. Il ne doit pas se représenter. Les gens n'en veulent plus. Il n'est pas à la hauteur de sa tâche." Michèle Rivasi n'a pas mâché ses mots en évoquant la politique de chef de l'État.
Interrogée sur le livre de confidences Un président ne devrait pas dire ça, qui a valu à François Hollande de nombreuses critiques, l'eurodéputée EELV a déclaré : "Je respecte l'homme, mais c'est vrai qu'il a dérapé. Qu'est-ce qu'il va passer autant d'heures avec des journalistes ?"
François Hollande "ne doit pas se représenter" en 2017 estime Michèle Rivasi #8h30Aphatie pic.twitter.com/bAFBDFK4lr
— franceinfo (@franceinfo) November 1, 2016
Alors que le résultat de son duel face à Yannick Jadot au second tour de la primaire écologiste sera connu lundi 7 novembre, Michèle Rivasi a également fait savoir qu'elle ne croyait "plus au parti socialiste" : "C'est un parti qui est fini."
Les migrants, un problème "sans fin"
Le démantèlement de la "jungle" de Calais est totalement terminé depuis lundi 31 octobre, avec la destruction des dernières habitations. "Le fait que l'on ait démantelé ce bidonville, ce lieu de violence, c'est une bonne chose, a estimé Michèle Rivasi. Le problème, c'est qu'on n'a pas fini d'avoir d'autres Calais."
La candidate à la primaire écologiste se "demande si Grande-Synthe" ne pourrait pas "être un centre de transition pour les gens qui veulent aller en Angleterre." Il faut également, selon elle, "une discussion pour remettre en cause les accords du Touquet (sur les contrôles frontaliers) avec les Anglais."
Le problème des migrants "est sans fin", a conclu Michèle Rivasi : "Tous ces réfugiés de guerre, nous sommes capables de les accueillir. Mais il faut faire une migration qui est pensée, qui est acceptée, où on travaille avec les associations. Il faut faire ressortir l'humanité des gens et pas les bas instincts."
Regardez l'intégralité de l'interview de Michèle Rivasi
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