"Lobbies sionistes" aux USA : Estrosi juge que Poisson "n'a plus sa place dans la primaire" s'il ne s'excuse pas
Le président Les Républicains de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, a estimé vendredi 21 octobre sur franceinfo que si Jean-Frédéric Poisson ne s'excuse pas, "il n'a plus sa place dans la primaire", estimant ses déclarations "inacceptables".
Le candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017, Jean-Frédéric Poisson, a déclaré, dans le quotidien Nice-Matin, que "la proximité de Mme Clinton avec les super financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l'Europe et la France". Christian Estrosi, président Les Républicains du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), a estimé vendredi sur franceinfo que si Jean-Frédéric Poisson ne s'excuse pas, "il n'a plus sa place dans la primaire", estimant les déclarations "inacceptables" et "insupportables". "Ce genre de comportement, on sait où cela a pu conduire", a jouté Christian Estrosi.
J-F #Poisson /"lobbies sionistes": "S'il ne dit pas "je regrette" il n'a plus sa place dans la primaire" #8h30Aphatie pic.twitter.com/rrw2fyQArN
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Christian Estrosi, qui soutient Nicolas Sarkozy dans la primaire, a demandé, "en tant que membre de la famille des Républicains, à Monsieur Poisson, dont les paroles ont peut-être dépassé sa pensée, de bien vouloir s'en excuser, les retirer". Le président de la région PACA s'est aussi adressé "à tous les autres candidats participants aux primaires" pour qu'ils "dénoncent les propos de Monsieur Poisson". Christian Estrosi demande également "à la Haute autorité de bien vouloir convoquer Monsieur Poisson et de prendre les décisions nécessaires".
Pour le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, si "Monsieur Poisson ne dit pas, 'Je me suis trompé, ma langue a fourché, je ne le pense pas du tout, je le regrette, je m'auto condamne moi-même', il n'a plus sa place dans la primaire."
Cazeneuve ciblé pour sa gestion de la colère policière
Des centaines de policiers ont à nouveau manifesté jeudi soir dans plusieurs villes de France, dont Lyon, Paris ou Bordeaux. "Cette colère je l'entends depuis très longtemps", a réagi Christian Estrosi. "Bernard Cazeneuve a porté plainte contre une policière municipale et adresse le plus profond mépris aux revendications des policiers qui sont dans la rue aujourd'hui", a-t-il poursuivi.
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Les policiers réclament, notamment, plus de moyens et des augmentations de salaire. "Bien sûr qu'il faut leur donner. C'est un métier qui est noble, qui mérite d'être récompensé à sa juste mesure", a insisté le président de la région PACA, soutien de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite. Christian Estrosi dit attendre "du président de la République de savoir prendre les bonnes décisions à l'égard des membres de son gouvernement qui ne seraient pas à la hauteur de leurs responsabilités". "Il y a un certain nombre de dysfonctionnements dans la conduite de la sécurité des Françaises et des Français et dont les policiers doivent être les meilleurs garants. A partir du moment, où on ne leur donne pas les moyens de cela, on change d'aiguillage", a ajouté Christian Estrosi.
Regardez l'intégralité de l'entretien de Christian Estrosi sur franceinfo
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