Législatives. François Rebsamen plaide pour "des accords là où il y a un risque avec le FN"
Le maire PS de Dijon, invité mercredi de franceinfo a souhaité "des accords républicains" pour les législatives de juin dans "une centaine de circonscriptions", où le FN a des possibilités de l'emporter.
Le maire PS de Dijon, François Rebsamen, invité mercredi 10 mai de franceinfo, a réagi au "rejet à ce jour" de la demande d'investiture de Manuel Valls par le mouvement En marche !. "On ne doit pas chercher à humilier les gens. En politique, ça ne sert à rien", a déclaré François Rebsamen.
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"On doit traiter autrement l'ancien Premier ministre. Il y a un peu d'arrogance dans la réponse qu'a faite Jean-Paul Delevoye ce matin", a-t-il ajouté, en commentant les déclarations du président de la commission d'investiture du mouvement fondé par Emmanuel Macron.
Des accords souhaités pour barrer la route au FN
Plus généralement pour les élections législatives, François Rebsamen a plaidé en faveur d'accords là où il y a un risque de victoire FN. Ce proche de François Hollande, qui a appelé à voter en faveur d'Emmanuel Macron après le premier tour de la présidentielle, propose "aux autres formations démocratiques de regarder la centaine de circonscriptions où le FN peut être élu, pour faire entre nous un accord républicain, y compris avec En marche !. On verra comment ils répondent face à cette demande des vieux appareils".
Mélenchon ? "Populiste"
Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de La France insoumise, a annoncé mercredi qu'il serait candidat aux élections législatives de juin, probablement à Marseille. François Rebsamen a réagi en disant avoir remarqué que "Jean-Luc Mélenchon n'a pas parlé de la gauche le soir de l'élection". "La gauche, celle qui défendra la justice sociale avec des propositions, sera le Parti socialiste", a-t-il ajouté. Pour François Rebsamen, "Jean Luc-Mélenchon, qui a été violent avec tout le monde est un populiste". "Et je combats les populismes", a ajouté le maire de Dijon.
"Coalition" contre "cohabitation"
Quel Premier ministre d'Emmanuel Macron ? "La droite avec François Baroin a réclamé une cohabitation (...) Peut-être que nous allons faire une coalition. Je ne sais pas si les candidats de La République en marche auront la majorité tout seul. Sinon, nous pourrions établir les bases d'une coalition", a déclaré François Rebsamen, doutant que le mouvement d'Emmanuel Macron obtienne la majorité absolue à l'Assemblé nationale. Et le maire de Dijon espère, aux législatives, une hausse "mécanique du score du Parti socialiste".
Par ailleurs, interrogé sur la décision de la députée FN, Marion Maréchal-Le Pen de renoncer, au moins provisoirement à la politique, François Rebsamen a lancé : "S'ils pouvaient tous se retirer, ce serait encore mieux. L'extrême droite, on n'en a pas besoin."
Regardez l'intégralité de l'entretien de François Rebsamen sur franceinfo le mercredi 10 mai 2017.
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