"Gilets jaunes" : "Si c'était non violent il n'y aurait pas de problème pour la démocratie à vivre ces moments-là", estime le sénateur PS David Assouline
L'élu était l'invité du 19h20 politique de franceinfo vendredi.
Les "gilets jaunes" vont à nouveau manifester dans plusieurs villes de France le week-end des 2 et 3 mars. Vendredi 1er mars, lors de son déplacement à Bordeaux, Emmanuel Macron a appelé au calme. "La violence est inadmissible et si c'était non violent il n'y aurait pas de problème pour la démocratie à vivre ces moments-là", a déclaré sur franceinfo David Assouline, sénateur socialiste de Paris, vice-président du Sénat.
"Très vite, il faudra remettre ceux qu'a dénigrés Emmanuel Macron, les parlementaires, les élus et les syndicats autour d'une table pour avancer sur les solutions. Cela ne peut pas être autrement. La façon dont il a rejeté l'ensemble de la classe politique de façon démagogique pour arriver au pouvoir, il la prend en pleine face avec le fait qu'on va directement le voir", a expliqué David Assouline. "Il y a une mise hors-jeu dans sa pratique du pouvoir de tout ce qui permet à une société d'avancer avec ses nuances, ses débats et ses compromis."
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