Cet article date de plus de cinq ans.

"Gilets jaunes" : "Il ne faut pas faire d'amalgame entre les gens qui vont manifester de manière pacifiste et les casseurs"

Lydia Guirous, porte-parole des Républicains, a réagi, mardi sur franceinfo, aux déclarations d'Emmanuel Macron lors d'un débat avec des élus de la région Grand Est, à l'Elysée.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Lydia Guirous, porte-parole des Républicains, le 26 février 2019. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

"Lorsqu'on va le samedi dans des manifestations violentes, on est complice du pire", a déclaré Emmanuel Macron lors d'un débat avec des élus de la région Grand Est, à l'Elysée. "Il ne faut pas faire d'amalgame entre les gens qui vont manifester de manière pacifiste et les casseurs", a réagi Lydia Guirous, porte-parole des Républicains, mardi 16 février sur franceinfo.

"Le problème du président de la République, c'est que depuis 3 mois il a été incapable avec son gouvernement de ramener l'ordre en France, a estimé Lydia Guirous. Depuis 3 mois, vous avez chaque samedi des casseurs qui vont dans les centres-villes et qui créent de nombreux problèmes et de nombreux troubles et la violence est là chaque week-end."

Lydia Guirous, porte-parole LR, le 26 février 2019, dans le 19h20 Politique de franceinfo.

Les Républicains demandent "à ce que les manifestations qui ne sont pas autorisées, qui ne respectent pas un certain parcours, soient considérées comme des attroupements illégaux et qu'on est plus d'interpellations. Il n'y en a pas eu assez", a expliqué Lydia Guirous.

Emmanuel Macron est revenu sur les questions de sécurité et s'est félicité qu'il n'y ait pas eu de mort de la part des forces de l'ordre. "Rappelons tout de même qu'il y a plus d'un millier de blessés du côté des forces de l'ordre. On ne peut pas se satisfaire de ce bilan. Il faut saluer leur travail, leur dévouement pour assurer la sécurité des Français."

Le Conseil de l'Europe a demandé à la France du suspendre l'usage des LBD. "C'est un avis du Conseil de l'ordre, le Conseil d'Etat s'est exprimé en France et n'a pas demandé à interdire l'utilisation de ces balles de défense Je pense qu'il faut que l'utilisation soit proportionnée. Je renouvelle ma confiance envers les forces de l'ordre."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.