Gabriel Attal à Matignon : le président de la République "fait le pari de la dynamique et de l'énergie", salue Marc Ferracci, député Renaissance

Invité de franceinfo mardi, Marc Ferracci, député Renaissance de la 6e circonscription des Français de l’étranger, réagit à la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le député Renaissance Marc Ferracci était l'invité éco de franceinfo le lundi 9 octobre 2023. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"C'est évidemment quelqu'un de jeune, et ça n'a échappé à personne", a reconnu mardi 9 janvier sur franceinfo Marc Ferracci, député Renaissance de la 6e circonscription des Français de l’étranger (Suisse et Liechtenstein), vice-président du groupe à l’Assemblée Nationale, après la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre. "Je pense surtout" que le président de la République "fait le pari de la dynamique et de l'énergie dans un contexte très difficile pour le pays avec une situation politique de majorité relative qui rend délicate l'adoption d'un certain nombre de textes", a-t-il ajouté.

Pour Marc Ferracci, le gouvernement doit "continuer à réformer et pour ça il faut une vision, de l'énergie, il faut du dynamisme et aussi un peu d'habileté politique" car "c'est ce que nous impose la configuration du Parlement [où le parti présidentiel ne dispose pas de la majorité absolue] et je pense que Gabriel Attal n'est pas dépourvu de toutes ces qualités". Ce n'est pas, selon Marc Ferracci, une critique du passage d'Élisabeth Borne à Matignon car "l'action du gouvernement" quand elle était cheffe du gouvernement, "a été extrêmement dense et donc je rends hommage à Élisabeth Borne", a-t-il appuyé.

Les prochaines échéances électorales en ligne de mire

"On a une dynamique importante à trouver dans la perspective des élections européennes, je pense que ça justifiait de donner une impulsion nouvelle", a reconnu Marc Ferracci qui affirme que "l'Europe fait partie" de l'"identité politique" de Renaissance "et nous y attachons beaucoup d'importance. Maintenant ça n'est pas Gabriel Attal qui va être en première ligne", mais "il s'investira, il a le goût de la joute politique, du combat politique et il est lui-même un Européen convaincu". Toutefois, "les élections européennes ne sont pas la fin du quinquennat et je pense qu'il est possible que la majorité présidentielle puisse être devant l'extrême droite", a conclu le député.

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