Crise à droite : "Il faut d'autres méthodes, un rassemblement plus large", estime le sénateur UDI Hervé Marseille
L'élu centriste prévient que "s'il n'y a pas un changement de ligne, inexorablement, il y aura d'autres échecs".
"Il faut d'autres méthodes, un rassemblement plus large, d'autres façons de travailler", a affirmé mardi 4 juin sur franceinfo Hervé Marseille, sénateur UDI des Hauts-de-Seine, alors que le président du Sénat Gérard Larcher a réuni mardi après-midi plusieurs responsables de la droite et du centre. La réunion avait pour objectif d'initier un "chantier de reconstruction", une semaine après la déroute des Républicains (LR) aux élections européennes.
"Tous ceux qui étaient là ont fait part de leur préoccupation", souligne Hervé Marseille, mais "il n'est pas question de se substituer aux formations politiques". Pour autant, "la situation interne à LR n'est pas mon affaire" précise le sénateur des Hauts-de Seine.
Pas de "parti nouveau"
Selon l'élu UDI, les dirigeants de la droite ont bien pris la mesure de la crise que vivent Les Républicains et la droite modérée. "Il faudrait être aveugle ou sourd pour ne pas la voir ou l'entendre. Les résultats en attestent. À l'évidence, il faut d'autres méthodes". Mais ce n'était pas "une réunion pour recréer un parti nouveau", rappelle Hervé Marseille.
Les alliances entre des élus de la droite avec ceux de la majorité présidentielle "existent déjà sur le terrain", assure le sénateur UDI. "Ce que nous sommes capables de faire dans les mairies, dans les départements, on doit être capable de la faire ailleurs. C'est cette façon plus moderne de travailler. C'est ce qu'ont exprimé beaucoup de responsables".
Hervé Marseille reconnaît qu'il y avait "une ligne clivante qui était celle de LR. On a vu où elle menait. Nous, on l'avait dénoncé. Aujourd'hui monsieur Wauquiez a démissionné. Il va y avoir d'autres perspectives qui vont s'ouvrir. On va voir quelle va être la nouvelle ligne politique". Mais le sénateur UDI prévient que "s'il n'y a pas un changement de ligne, inexorablement, il y aura d'autre échecs".
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