Pour débuter, Anne-Marie Revol met à l’honneur Les poupées d’Alexis Laipsker (ed. Flammarion). Un thriller glaçant qui met en scène un commissaire bourru, une jeune psy et une voyante face à un meurtrier à la mise en scène macabre qui font penser à des poupées. "La narration est extrêmement addictive, le style est incisif, maîtrisé, les chapitres sont courts, rebondissants, c’est une véritable course contre-la-montre, on en ressort quasiment essoufflé", promet Anne-Marie Revol. Conjurer la mortAutre coup de cœur, le roman Plus on est de fous, plus on s’aime (Stock) par le critique culinaire Jacky Durand qui est selon la journaliste "une ode à l’amitié, à la paternité, à la folie, à la vie, à la nature" avec des personnages hors-norme, mettant en scène deux copains d’enfance, un ancien taulard et un parisien bourgeois…et un bébé. Pour finir, un ouvrage qui semble lugubre, mais qui est tout son contraire. Avec Noir, de Sylvain Tesson, on découvre des textes et des dessins mettant en scène des pendus. "Ça pourrait paraître sinistre et lugubre et pourtant ça ne l’est pas du tout, c’est extrêmement drôle et extrêmement fin", conclut la journaliste.