: Vidéo Michel Bon, sur l'épargne salariale : "Il faut pousser la participation et l'intéressement dans les PME"

"Nous sommes tous touchés par les risques pris par nos entreprises, pourquoi ne serions nous pas intéressés aux bons résultats ?" C'est la philosophie de Michel Bon, président de Fondact. Il organise le 6 février, la 5e rencontre de l'épargne salariale. 

Selon lui, il faut pousser les mécanismes d'intéressement aux bénéfices et de participation des salariés dans les entreprises, et notamment les PME. "Aujourd'hui, seules les entreprises de plus de 50 salariés ont l'obligation de mettre en place un intéressement."

"L'excellente réforme" du gouvernement

Sur cette question, le président de Fondact est en plein accord avec les décisions du gouvernement. "Une vaste réforme est en cours actuellement. Pour l'instant la démarche est, je trouve excellente, notamment la concertation avec tous les acteurs. Maintenant, reste à voir les résultats." Et parmi les pistes de réformes à conduire selon lui, la facilitation des dispositifs de participation pour les entreprises. "Il y a aujourd'hui une fiscalité de 20% sur la participation, pour les entreprises. Pour le pousser, il faut abroger cela."

"Avec Fondact, vous chantez les louanges de l’épargne salariale sous toutes ses formes. Vous avez remis une série de propositions au gouvernement, notamment concernant l’épargne retraite. Michel Bon, est-ce que vous cherchez à aider le gouvernement à démanteler complètement le système des retraites ?"

Michel Bon a répondu à la question qui fâche : "Non cela n'enlève rien à la retraite par répartition. Ce n'est pas l'État prends d'une main pour l'enlever de l'autre. On est dans le schéma où l'on donne des deux mains."

Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel a terminé l'interview en chanson. Michel Bon a choisi : Résiste de France Gall.

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