Damien Defforey (Stokomani) : "On fait du prix bas tous les jours"
Damien Defforey, Président de Stokomani, était l’invité de Jean-Paul Chapel ce jeudi 23 juin sur FranceinfoTV.
Invité de Jean-Paul Chapel ce jeudi, Damien Defforey, Président de Stokomani, distingue les soldes qui ont démarré hier, de l’activité de "destockeur" comme celle de son groupe : "On fait pas des soldes tous les jours, on fait du prix bas tous les jours parce que nous avons cette possibilité". Ces prix peu élevés sont néanmoins encore plus réduits durant la période des soldes : "Une chemise de grande marque qui aurait été vendue 79 euros dans le commerce normal, nous nous la vendons par exemple 19 euros (…) toute l'année, on la vend à 19, et là, on peut dire on fait moins 30, c'est-à dire 14 euros, on fait moins 50, dix euros". Damien Defforey reconnaît toutefois que l’intérêt pour les soldes s’érode, même s’il confirme "un retour positif sur le chiffre d’affaires d’hier".
Stokomani apporterait des réponses à la baisse du pouvoir d’achat en proposant des prix bas sur le textile ou sur l’hygiène, les Français rognant parfois sur ces dépenses dans le contexte actuel inflationniste : "Stokomani, grosso modo, sur l’hygiène est 30 % à 35 % moins cher que nos concurrents". Les prix attractifs permettent en tout cas une forte progression du marché du déstockage. En 2021, ce marché de 8 milliards d’euros était en croissance de 12,8 %. Stokomani, qui représente 8 % de celui-ci face à des concurrents comme Gifi ou Action aurait une clientèle sociologiquement très diverse : "Nous couvrons exactement la construction de la France, nous avons toutes formes de CSP et aussi toutes les tranches d’âge".
Damien Defforey rejette par ailleurs l'idée selon laquelle les produits de Stokomani seraient bas de gamme : "C’est plutôt du haut de gamme ou du milieu de gamme +". Les produits sur l’hygiène ou la parfumerie seraient selon lui très similaires à ceux que l’on peut rencontrer dans les grandes surfaces ou dans les hypermarchés.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.