Mali, Irak, Afghanistan : Les difficultés d'informer en temps de guerre
Depuis l’intervention de l’armée française au Mali, le 11 janvier dernier, les rédactions sont confrontées aux difficultés d’informer en temps de guerre. Images rares, informations parcellaires, zones de combat inaccessibles et très risquées : les téléspectateurs conscients des difficultés rencontrées par les rédactions sont avides d’explications.
Comment rendre compte d’un conflit invisible ? Comment compenser l’absence d’image? Comment concilier secret militaire et curiosité journalistique ?
Quelle est la nature des liens avec l’armée ? Comment éviter les pièges de l’instrumentalisation, des rumeurs ?
Autant de questions abordées en plateau et complétées par l’enquête
de « Votre Télé et Vous » consacrée aux témoignages de journalistes
rentrant du Mali. Marike Aucante a interviewé :
- Hugues Huet, envoyé spécial au Mali, rédaction nationale, France 3
- Julien Tack, photographe indépendant
- Jean-Louis Missika, sociologue des médias
Les difficultés d’informer en tant de guerre varient selon la nature des
conflits, les forces en présence et les pays impliqués.
Pour en parler en plateau 3 téléspectateurs:
- Audrey Lafourcade, en recherche d’emploi, Paris (75)
- Alassane Touré, étudiant malien en master droit public, Limoges (87)
- André Lescop, ingénieur à la retraite, Nantes (44)
Pour leur répondre :
- Franck Berruyer, chef-adjoint du service enquête et reportage de la
rédaction nationale, France 3
- Pierre Babey, éditorialiste en charge des questions de défense
- Anne Nivat, reporter de guerre indépendante, a couvert de nombreux
conflits (Tchétchénie, Irak, Afghanistan). Prix Albert Londres en 2000.
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