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Vidéo Nicolas Dupont-Aignan plaide pour un dialogue avec Philippot, Wauquiez et Mariani

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Dimanche en politique : le retour de Dupont-Aignan
Dimanche en politique : le retour de Dupont-Aignan Dimanche en politique : le retour de Dupont-Aignan

Dimanche 2 juillet, le président de Debout la France, invité de "Dimanche en politique", a déclaré vouloir "dialoguer" aussi bien "avec des responsables Les Républicains comme Laurent Wauquiez et Thierry Mariani qu'avec le vice-président du Front national Florian Philippot".

Invité de "Dimanche en politique" le 2 juillet 2017, le président de Debout la France est d’abord revenu sur la valse à quatre temps qui a eu lieu durant la campagne présidentielle, sur son résultat en dessous de la barre des 5%, sur l'alliance d'entre-deux tours avec Marine Le Pen et, enfin, sur sa réélection en tant que député de l'Essonne avec un score très court de 52% : "J'ai voulu faire barrage à monsieur Macron et infléchir le programme de madame Le Pen. Je ne regrette pas mon choix d'alliance avec Marine Le Pen avant ce second tour de la présidentielle. J'ai posé les bases d'une union entre les républicains et les patriotes."

Il soutient que son mouvement n'a pas souffert de ce soutien au Front national : "On a eu des milliers d'adhésions à Debout la France, et ce qui m'a réconforté, c'est que ces milliers d'adhésions ce sont des gens, des Républicains, qui estiment que je défends une belle idée de la nation, généreuse, et des gens du FN qui en ont un peu assez du fonctionnement du FN et de ses excès."

"Donner une espérance aux Français"

Chez les Républicains, Nicolas Dupont-Aignan veut parler avec tous ceux "qui ne vont pas à la soupe avec M. Macron", c’est-à-dire ceux qui ne sont pas membres du groupe des Républicains constructifs à l'Assemblée nationale. Il se dit prêt à dialoguer aussi bien avec les responsables Les Républicains, comme Laurent Wauquiez ou Thierry Mariani, qu’avec le vice-président du Front national Florian Philippot : "Je souhaite qu'on enlève les défauts du FN et les défauts des Républicains, je souhaite que l'on donne une espérance à ces millions de Français qui ne veulent pas de la politique de M. Macron et qui ont vu une opposition s'évanouir ou se diviser."

"L’enjeu, c’est le programme commun de gouvernement que nous pourrons bâtir"

Il repousse l'idée d'un éventuel groupe parlementaire à l'Assemblée nationale avec les 8 élus du Front national, trop peu nombreux pour former un groupe à eux seuls : "Un groupe, ça ne veut rien dire, c'est de la soupe. L'enjeu, c'est le programme commun de gouvernement que nous pourrons bâtir pour changer la France et traiter les problèmes du pays au-delà de l'effet de com’." Sur l'union de la droite, Nicolas Dupont-Aignan dit qu’il en a "assez du piège tendu par F. Mitterrand, qui a divisé l'électorat de manière artificielle".

"Le PS est mort parce qu'il trahissait la gauche et le peuple"

Il a par ailleurs indiqué que réélu député de l’Essonne, il allait quitter la mairie de Yerres comme le prescrit la législation sur le cumul des mandats. A propos de la décision de Benoît Hamon, ancien candidat malheureux à l'élection présidentielle qui vient de quitter le Parti socialiste pour créer son mouvement, le président de Debout la France est sans appel : "Le PS est mort parce qu'il trahissait la gauche et le peuple."

Sur la réforme à venir du Code du travail, il déclare : "Je voterai contre l'utilisation des ordonnances. A quoi sert d'avoir élu un Parlement ?"

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