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#MonEnvoyéSpécial : "Retour à l'essentiel"

Publié Mis à jour
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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

À Brazzaville, au Congo, une bonne sœur appelée Marie-Thérèse redonne le sourire à des orphelins brisés par la vie. Nous avons laissé carte blanche à Yann Arthus-Bertrand pour raconter sa rencontre avec cette femme hors du commun. En fin d'émission, Guilaine Chenu et Françoise Joly reprennent les commentaires que vous avez laissés, avec le hashtag #MonEnvoyeSpecial, sur Twitter @EnvoyeSpecial et notre page Facebook.

Pour des raisons liées aux droits de rediffusion, cette émission n'est plus disponible.

Le sourire aux lèvres, plus de 50 enfants l’appellent “maman”. Marie-Thérèse est une bonne sœur pas comme les autres qui recueille des orphelins à Brazzaville, la capitale du Congo. Vous avez choisi cette semaine de voir un reportage singulier, réalisé par le photographe Yann Arthus-Bertrand pour Envoyé spécial. Il nous raconte sa rencontre avec ces enfants abandonnés, handicapés ou malades qui ont retrouvé la joie de vivre.

Suite à la première diffusion de notre reportage, en septembre 2013, l’association Badao, qui gère l’orphelinat, a reçu des centaines de dons de téléspectateurs émus. Ce soutien n’a pas encore permis à Marie-Thérèse et à ses pensionnaires de changer de maison, mais les pièces vétustes ont été rénovées et les enfants ont reçu quantité de vêtements. Ils sont d’ailleurs plus nombreux aujourd’hui : 61 orphelins, contre 54 en 2013, vivent dans ce lieu hors du commun.

Vivre les uns pour les autres

Dans la maison de Marie-Thérèse, c’est l’harmonie qui règne. Chacun des enfants s’affaire : les plus grands donnent une douche aux plus petits, et certains s’occupent de la cuisine quand d’autres font la vaisselle. “Nous vivons ici les uns pour les autres”, confie la "maman" des orphelins. Elle souhaite les responsabiliser dès le plus jeune âge, y compris d’un point de vue financier. Ils disposent ainsi d’un budget de cinq euros par personne et par semaine pour faire les courses.

Marie-Thérèse n’a pas le sentiment de s’être sacrifiée pour ces enfants qui ont tout perdu. Elle pense plutôt avoir donné un sens à sa vie en sortant des jeunes de la rue pour les élever et les instruire. L’un d’entre eux, Yves, a été abandonné à l’âge de 11 ans par ses parents rwandais, tout comme ses cinq frères et sœurs. Maintenant qu’il a retrouvé une famille, il se dit déterminé à réussir à l’école : “Je dois travailler pour ouvrir la porte de mes rêves.”

La rédaction vous remercie pour votre participation et vous invite dès maintenant à prendre les commandes de la prochaine émission. Choisissez le reportage que vous voulez voir dans l’émission du 14 mars, puis posez-nous des questions sur le reportage que vous avez sélectionné, en utilisant le hahstag #MonEnvoyeSpecial, sur Twitter @Envoye_Special et notre page Facebook. Guilaine Chenu et Françoise Joly répondront à vos commentraires en fin d’émission.

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