Envoyé Spécial - La suite : "Tant qu’il y aura des stars, 18 ans après"
Il y a 18 ans, «Envoyé spécial» s'intéressait aux paparazzi. Chasseurs d'images et de scoops, ils étaient réputés sans foi ni loi. Pascal Rostain et Bruno Mouron n'hésitaient pas à louer des hélicoptères pour voler des photos du mariage de la princesse Stéphanie de Monaco. Aujourd'hui, les journaux «people» se sont multipliés. Mais le coût des procès a eu raison des audaces de certains titres.
Il y a dix-huit ans, Envoyé spécial s’intéressait de près à une race de chasseurs bien particulière : les paparazzi.
À cette époque, certains magazines populaires ou tabloïds défrayaient la chronique. Le journal Voici tirait à plus de 800 000 exemplaires, et, chaque semaine, des millions de lecteurs se passionnaient pour les divorces et liaisons adultères des célébrités. Chasseurs d’images et de scoops, les paparazzis étaient réputés sans foi ni loi.
À l’époque, nous avions suivi les photographes Pascal Rostain et Bruno Mouron qui n’hésitaient pas à louer des hélicoptères pour voler des photos du mariage de la princesse Stéphanie de Monaco. L’argent coulait à flots dans les caisses des journaux d’enquête people et Sandrine Bonnaire déversait symboliquement du fumier devant le siège de Voici pour signifier son mépris.
Aujourd’hui les journaux « people » se sont multipliés. Il existe même une application pour les Smartphone qui permet de géolocaliser les stars en temps réel ! Prénoms de la téléréalité, hommes et femmes politiques, personne n’échappe à la starisation et au phénomène « people », amplifié par Internet et la diffusion immédiate des informations sur ces stars !
Sauf qu’aujourd’hui, les avocats sont là et les titres d’enquête people n’osent plus autant qu’avant violer la vie privée des personnages publics. Le coût des procès a eu raison des audaces des Voici et autres Closer. Mais on s’adapte car la presse people vend toujours du rêve.
Tant qu’il y aura des stars… Un reportage d’Adrien Rappoport.
Guilaine Chenu recevra Jean-Marie Périer.
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