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Envoyé Spécial - La suite : "Voleurs de nom, 3 ans après"

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Article rédigé par franceinfo
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Chaque année en France, des milliers de personnes se battent pour recouvrer leur identité qui leur a été volée par des malfaiteurs qui laissent des impayés et des délits derrière eux que les usurpés doivent assumer à leur place. Depuis un premier reportage tourné en 2010, la loi a évolué et un procès est désormais possible, car en mars 2011, l'usurpation d'identité est devenue un délit à part entière.

Chaque année en France, ils sont des milliers à se battre pour recouvrer leur identité. Elle leur a été volée par des malfaiteurs sans scrupules qui laissent derrière eux des impayés et des délits que les usurpés doivent assumer à leur place. Ce cauchemar peut durer de longues  années.

Depuis notre premier tournage en 2010, la loi a évolué et un procès est  désormais possible puisqu'en mars 2011, l’usurpation d’identité est devenue un délit à part entière. Mais la loi qui prévoit  un an d’emprisonnement et 15000 euros d’amende ne semble pas assez dissuasive. 

Depuis 2010, nos passeports, nos cartes d’identité, nos titres de séjour  sont mieux sécurisés. Leur falsification est nettement plus difficile aujourd’hui. Mais les failles administratives sont encore nombreuses.

À l’époque, nous avions suivi trois victimes de ces voleurs de noms. Deux sont toujours en difficulté :

Charly, lui, a retrouvé son usurpateur mais  doit encore  batailler pour que justice lui soit rendue.

Notre second usurpé préfère aujourd’hui garder l'anonymat. Son avocat nous explique sa lente descente aux enfers depuis notre premier tournage. Lui avoir volé son nom, c'est lui avoir volé son existence même. 

Nous avons également rencontré trois sœurs dont le père adoptif a revendu l’identité  à plusieurs femmes il y a trente ans… Une situation à la fois tragique et absurde  dont elles espèrent sortir enfin en reprenant le nom de jeune fille de leur mère. Changer de nom pour sortir de ce cauchemar... La justice vient tout juste de les y autoriser.

Voyage au pays de ceux qui ont perdu leur identité.

Un reportage de Marc Garmirian.

 Guilaine Chenu recevra Olivier Iteanu, avocat à la Cour, spécialiste de la sécurité numérique.

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