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Vidéo Envoyé spécial. Attentats : réparer les vivants

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 38 min
VIDEO. Envoyé spécial. Attentats : réparer les vivants
VIDEO. Envoyé spécial. Attentats : réparer les vivants VIDEO. Envoyé spécial. Attentats : réparer les vivants (FRANCE 2 /AURIANE BAUDIN)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Dès le 14 novembre, les 352 blessés des attentats de Paris doivent soigner leurs blessures physiques... et morales. Réapprendre à vivre avec la culpabilité d’avoir survécu pour certains, et la perspective de rester handicapé à vie pour d’autres. Récit et témoignages diffusés dans "Envoyé spécial" le 7 janvier 2016.

Ils s’appellent Ophélie, Kévin, Claude-Emmanuel ou Robert. Economiste de renom, pompier ou employée d'une entreprise d'aéronautique, ils sont des survivants. Ils ont été touchés par les balles du 13 novembre, mais les kalachnikovs ne les ont pas atteints de la même manière. La balle qui a traversé le corps d'Ophélie, de l'omoplate gauche à la base de la gorge, n'a touché aucun organe vital. Hormis deux cicatrices, elle n'aura aucune séquelle. On ne peut pas en dire autant de Kévin, amputé de la moitié d'une jambe, ou de Robert qui, touché au visage, ne retrouvera probablement pas l'usage complet de la parole...

Le syndrome du survivant

Le retour à une vie "normale" est aussi une épreuve pour les rescapés qui n'ont pas été blessés. Ils sont atteints par le "syndrome du survivant", comme l'appellent les psychologues : un sentiment de culpabilité d'être encore là quand tant d'autres sont tombés. Pour "Envoyé spécial" diffusé le jeudi 7 janvier 2016, un an après les attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, Auriane Baudin a recueilli les témoignages de ces survivants et de leurs proches.

Un reportage de Auriane Baudin, Laure Granjon, Virginie Letendre, Frank Nosal et Simon Pigoy

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