Transports : le TGV fait peau neuve
Le TGV du futur pointe le bout de son nez, vendredi 6 octobre, gare de Lyon, à Paris. Il y a les fans, et les autres. "Il a une belle allure", note une employée de la SNCF. "Je ne le trouve pas très joli", indique quant à elle une femme. La nouveauté, c’est que ce TGV sera plus écologique.
Il transportera 20 % de passagers en plus, en consommant 20 % d’électricité en moins. Le secret, c’est le nez, plus allongé. À l’intérieur, c’est encore un peu le chantier. Des poids remplacent les passagers et des ingénieurs vérifient tout. Le TGV doit parcourir 1 million de kilomètres avant d’être homologué.
Quid du TER ?
Le TGV du futur sera mis en service en 2025, mais il n’ira pas plus vite. Verdissement du TGV, mais du côté des TER, c’est plus compliqué. En France, 50 % des trains régionaux tournent encore au diesel, 100 litres de gazole pour 100 km. C’est impossible d’électrifier toutes les lignes : c’est trop cher. Sur un train hybride, deux des quatre moteurs gazole ont été remplacés par des batteries électriques. Les premiers passagers pourront monter à bord dès le mois de décembre en Occitanie. Pour décarbonater le TER, il y a aussi les biocarburants et l’hydrogène.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.