Cet article date de plus d'un an.

Mort de Shana : deux mineurs avouent le meurtre de la jeune fille Ă  La RĂ©union

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Mort de Shana : deux mineurs avouent le meurtre de la jeune fille Ă  La RĂ©union
Article rédigé par franceinfo - M. Mulcey, M-A. Frassati, H. Boura, J. Payet, O. Murat, B. Rosalie, Réunion La 1ère
France Télévisions
franceinfo
Consternation dans un quartier de Saint-Denis de La Réunion. Les habitants ne comprennent pas comment, ni pourquoi s’en prendre à une jeune fille de 16 ans. Shana serait tombée dans un piège tendu par des adolescents qui ont reconnue l’avoir battue à mort.

Les enquêteurs ont qualifié de "glaçant" le détachement avec lequel deux jeunes mineurs ont reconnu un crime épouvantable. La jeune Shana, 16 ans, n’avait plus donné signe de vie depuis le samedi 16 septembre. Et pour cause : elle a été victime d’un guet-apens. Originaire de Saint-Denis, au nord de La Réunion, elle avait indiqué à son père qu’elle allait dormir chez une amie à Saint-Pierre, au sud de l’île. Après l’avoir prévenu de son arrivée, elle ne lui a plus répondu. Il alerte alors la police qui ouvre une enquête. 

L’adolescente est tombée dans un piège 

À travers les données téléphoniques de Shana, les enquêteurs remontent à une adolescente de 14 ans avec qui elle est entrée en contact depuis une semaine et un ami de celle-ci, âgé de 16 ans. Ils sont convoqués au commissariat mercredi et font alors une révélation à des policiers sidérés. Ils avouent avoir commis le meurtre de Shana pour voir ce que ça faisait. Ils l’ont d’abord étranglée, puis lui ont lancé des pierres au visage, avant de la laisser pour morte dans une ancienne usine. Sur place, les enquêteurs retrouvent le corps de la disparue. Depuis l’annonce de la mort de la jeune fille, toute La Réunion est sous le choc. Les deux adolescents, inconnus de la justice et des services sociaux, pourraient être déférés devant le parquet de Saint-Pierre en vue d’une mise en examen pour assassinat sur mineur. 

Commentaires

Connectez-vous Ă  votre compte franceinfo pour participer Ă  la conversation.