Journées du patrimoine : des acrobates de la compagnie L'oublié(e)-Raphaëlle Boitel prennent de la hauteur sur les toits du Palais Royal

Ils sont seuls au monde sur le toit du Palais Royal, à Paris. C’est un spectacle vertigineux, où la grâce défie les lois de la gravité. Danseurs, artistes de cirque et acrobates de l’extrême, ils évoluent sans filet. "Ce n’est pas habituel de faire des équilibres à 20 mètres de haut. J’ai l’impression d’être un oiseau", assure Quentin Signori, un artiste de cirque. La troupe est arrivée sur place fin août pour faire connaissance avec ses nouveaux voisins, dont le Conseil constitutionnel. Vassiliki Rossillion, une autre artiste, estime que le lieu "est impressionnant".

"Ne prendre aucun risque"

Interrogé sur la peur, Rémi Girard, un acrobate, certifie : "La peur, ça fait partie de nous. C’est un instinct pour ne pas se mettre en danger. La peur, ça nous protège." Comme lui, d’autres artistes de la troupe sont des acrobates de haut vol. Ils sont rapides, agiles et habitués à franchir tous les obstacles, même sur les toits des immeubles. "Tout ce qu’ils font en hauteur, ils l’ont répété, je ne sais combien de fois en salle", explique Raphaëlle Boitel, la metteuse en scène qui indique "ne prendre aucun risque". Le spectacle sera montré pour les Journées du patrimoine, les 16 et 17 septembre.