Israël : Benyamin Netanyahu garde le cap malgré les critiques
"Aucune pression internationale ne nous empêchera d'atteindre tous les objectifs de notre guerre : éliminer le Hamas, libérer tous nos otages et faire en sorte que Gaza ne constitue plus une menace", a déclaré Benyamin Netanyahu. Le prochain objectif du Premier ministre israélien est de lancer une offensive terrestre à Rafah, ville de la bande de Gaza où 1,5 million de Palestiniens vivent entassés les uns sur les autres. Face aux inquiétudes de la communauté internationale, Benyamin Netanyahu a affirmé dimanche 17 mars que la population devra être évacuée.
Des pressions internationales et en Israël
La pression internationale est de plus en plus forte sur le gouvernement israélien, notamment de la part des États-Unis. Vendredi 15 mars, Joe Biden a salué le discours prononcé par le chef des sénateurs démocrates, qui appelait à des élections anticipées en Israël. Benyamin Netanyahu a dénoncé un "discours déplacé" et refuse de se voir "imposer" une élection dans son pays. Aux pressions de l'étranger s'ajoutent celles du peuple israélien, qui appelle également à des élections. Samedi 16 mars, une foule massive s'est rassemblée dans les rues de Tel-Aviv pour appeler à la démission du gouvernement. Le lendemain, le Premier ministre assure qu'aucune paix ne sera possible si celle-ci affaiblit son pays.
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