Colère des agriculteurs : les barrages vont-ils être levés ?
Musique et braséro, jeudi 1er février au soir, sur le barrage de l’A1 au nord de Senlis (Oise). Après les annonces du gouvernement, certains agriculteurs ont décidé de rester : "Les propositions qui nous ont été faites sont loin d’être satisfaisantes, donc on veut des écrits avant de lever le camp demain", explique Alice Avisse, agricultrice et membre de la FDSEA – Oise. D’autres s’en vont par obligation, mais ont assuré la relève : "Je repars au travail, j’ai des chevaux en pension, et j’ai laissé mon salarié, qui lui veut rester ici".
Des agriculteurs toujours mobilisés
Dans la journée, quelques dizaines de tracteurs sont déjà repartis pour la ferme au son des sirènes et sous les applaudissements des autres agriculteurs. Des scènes similaires ont eu lieu à Toulouse (Haute-Garonne) ou à Nantes (Loire-Atlantique). Des campements démontés à la suite de l’appel des deux principaux syndicats à la levée des barrages. Beaucoup d’agriculteurs ne sont qu’à moitié satisfaits et demeurent mobilisés.
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