Éducation : une première grève pour une ministre fragilisée

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Les enseignants étaient en grève, jeudi 1er février, notamment pour la question de leurs salaires. Selon le ministère de l’Éducation nationale, 20 % du personnel enseignant était mobilisé.
Éducation : une première grève pour une ministre fragilisée Les enseignants étaient en grève, jeudi 1er février, notamment pour la question de leurs salaires. Selon le ministère de l’Éducation nationale, 20 % du personnel enseignant était mobilisé. (Franceinfo)
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Les enseignants étaient en grève, jeudi 1er février, notamment pour la question de leurs salaires. Selon le ministère de l’Éducation nationale, 20 % du personnel enseignant était mobilisé.

Rarement ils ont défilé aussi unis. Tous les syndicats d’enseignants sont en grève, ensemble, pour dire leur ras-le-bol dans les rues de Paris, jeudi 1er février. Une même colère et de nombreuses revendications. La première : faire reculer le gouvernement sur les groupes de niveaux au collège, trop inégalitaire pour beaucoup de professeurs. Le salaire est au cœur des préoccupations des enseignants, il faudrait l’augmenter à nouveau pour revaloriser le métier, selon plusieurs professeurs.

Amélie Oudéa-Castéra visée

La goutte d’eau qui a fait déborder la rue : les critiques de la nouvelle ministre de l’Éducation nationale sur l’école publique. "L’amoncellement des réactions de cette ministre font que j’ai pris le RER aujourd’hui pour dire que ce n’est pas possible", a réagi une enseignante de l’Essonne. Cette journée était un premier avertissement annoncent les syndicats. Ils réfléchissent à d’autres mobilisations.

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