Colère des agriculteurs : la tension monte d’un cran
![Plusieurs dizaines d’agriculteurs ont été interpellés, mercredi 31 janvier, à Rungis (Val-de-Marne). Le gouvernement avait prévenu qu’il ne voulait pas que les manifestants s’approchent de ce site stratégique.](https://www.francetvinfo.fr/pictures/u3bSgBNOBjvESeF6lJS7zfXsJ7c/145x0:1440x728/432x243/2024/02/01/tension-65bb5666ed5a0928076087.jpg)
![](https://www.francetvinfo.fr/pictures/wACgV-3pBFDf_r4OnxFsTyavAB4/100x100/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
![](/assets/common/images/programs/23-heures-square-7e6b8fe7.jpg)
À l’intérieur des véhicules de police, des dizaines d’agriculteurs interpellés. Ils s’apprêtent à être transférés, mercredi 31 janvier au soir, au commissariat le plus proche. Parmi les 91 personnes en garde à vue, certaines sont des figures du mouvement. Tous ont été interpellés plus tôt dans la soirée. Depuis trois jours, c’était leur objectif : s’introduire dans le marché de Rungis (Val-de-Marne) coûte que coûte. "On est rentré à Rungis, c’est mission accomplie pour nous", dit l’un des agriculteurs. Pris de cours, les policiers interviennent rapidement.
Envoi de nouveaux blindés
Plus tôt dans l’après-midi, sur l’autoroute A1, les tracteurs font face aux blindés. Face à face, agriculteurs et forces de l’ordre se sont défiés toute la journée. Le ministère de l’Intérieur a demandé l’envoi de nouveaux blindés dans plusieurs départements. Objectif : bloquer les convois vers la capitale. Des barrages facilement contournés par des tracteurs qui montent sur les talus et cheminent à travers champs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.