Fin de vie : "La mort ne doit pas être banalisée", juge le député Renaissance Louis Marguerite
Dans un entretien à Libération et La Croix, Emmanuel Macron a dessiné les contours d'un texte de loi sur la fin de vie. Marine Le Pen s'est jusqu'ici opposée à l'évolution de la loi. Yoann Gilet, député Rassemblement national du Gard, affirme que cette proposition agit comme une "diversion" à quelques mois des élections européennes et réclame un "grand débat de société". "C'est un sujet sociétal et le référendum est une solution pour avoir ce débat", juge l'élu.
Les médecins auront le dernier mot
Selon la proposition du chef de l'État, un collège de médecin aura le dernier mot sur la demande d'aide active à mourir. "La souffrance est scandaleuse", allègue Louis Marguerite, député Renaissance de Saône-et-Loire. "La question de l'accès aux soins palliatifs est absolument centrale", rappelle le député du parti présidentiel. "Il faut avancer avec beaucoup de prudence sur cette question parce que la mort ne doit pas être banalisée (...) la question du médecin avec la clause de conscience doit figurer au centre du texte", affirme Louis Marguerite.
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