Colère des agriculteurs : "80% des aides de la politique agricole commune vont à 20% des agriculteurs", déplore l'eurodéputé EELV Benoît Biteau

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Colère des agriculteurs : "80% des aides de la politique agricole commune vont à 20% des agriculteurs", déplore l'eurodéputé EELV Benoît Biteau
Colère des agriculteurs : "80% des aides de la politique agricole commune vont à 20% des agriculteurs", déplore l'eurodéputé EELV Benoît Biteau Colère des agriculteurs : "80% des aides de la politique agricole commune vont à 20% des agriculteurs", déplore l'eurodéputé EELV Benoît Biteau (France Info)
Article rédigé par franceinfo - J.Benedetto
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Benoît Biteau, agronome, député européen Europe Écologie – Les Verts (EELV) et paysan en Charente-Maritime, est l'invité du 19/20 info, vendredi 1er mars. Il revient sur l'actuel mouvement de contestation des agriculteurs.

Les mobilisations d'agriculteurs se poursuivent, vendredi 1er mars. "Aujourd'hui, force est de constater qu'effectivement, le gouvernement ne s'est pas adressé aux bonnes personnes pour essayer de définir les mesures dont on a besoin", estime Benoît Biteau, agronome, député européen Europe Écologie – Les Verts (EELV) et paysan en Charente-Maritime, dans le 19/20 info.

"Les manifestations qui ont été déclenchées, ce sont des manifestations d'agriculteurs qui sont en difficulté de revenus. C'est la principale revendication", expose le député européen EELV. "Les politiques publiques sont déterminantes dans la constitution du revenu d'un agriculteur. Aujourd'hui, 80% des aides de la politique agricole commune vont à 20% des agriculteurs. Ceux qui manifestaient ce matin, ceux qui manifestent depuis le mois de janvier, font partie des 80% d'agriculteurs qui ne ramassent plus que les miettes que leur ont laissé ceux qui se sont gavés avec les politiques publiques", ajoute-t-il.

Un gouvernement "hors-sol"

Benoît Biteau déplore que le gouvernement "continue de s'adresser aux 20% qui pilotent le syndicat majoritaire de la FNSEA, aux 20% qui ont intérêt à ne rien changer". "Donc forcément, la base, à l'origine de ce mouvement dans le Sud-Ouest, est très inquiète des mesures proposées par le gouvernement, parce qu'ils sont hors-sol, et les mesures qu'ils proposent ne sont pas du tout adaptées à ce qu'attend la base des agriculteurs qui est à l'origine de ce mouvement", regrette-t-il.

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