Les familles avaient bon espoir de retrouver les lycéennes enlevées en avril 2014 par Boko Haram à Chibok, dans le nord-est du Nigeria. La secte islamique aurait accepté de libérer les 219 jeunes femmes, information confirmée par les autorités nigérianes. "Les terroristes ont accepté le cessez-le-feu et exposé leur désir de paix", a annoncé Mike Omeri, porte-parole du gouvernement.Mais Aboubakar Shekau, le chef du groupe terroriste, n’a pas confirmé ces propos.Pression politiqueCette confusion met en difficulté Goodluck Jonathan, le président nigérian, à quelques mois d’une élection qui s’annonce compliquée. "Il a une forte pression politique intérieure et extérieure sur ses épaules. La libération des lycéennes jouerait en sa faveur", analyse Marc-Antoine Pérouse de Montclos, chercheur à l’institut français de géopolitique. Malgré une forte mobilisation des femmes nigérianes et un élan mondial de solidarité, le sort des jeunes filles reste toujours aussi incertain.