: Vidéo Abattoir Gad : la CFDT espère casser le plan de sauvegarde
Le retour au travail a été difficile pour les 530 employés de l’ancien abattoir Gad. Ils pensent à leurs 255 collègues, licenciés vendredi 17 octobre.
Lundi 20 octobre, les anciens salariés de Gad reprenaient la route du travail. Ils ont échappé au licenciement, pourtant, le cœur n’y est pas. Ils ne sont que 530 à retourner à l’usine de Josselin (Morbihan). "J’ai la boule au ventre pour aller au travail", avoue une salariée au micro de France 2.
Une centaine de personnes replacée
Ils pensent à leurs collègues, les 255 salariés qui n’ont pas eu la même chance qu’eux. Vendredi matin, lors d’une matinée éprouvante, ils ont appris que le repreneur de l’abattoir, le groupe Intermarché, ne les gardait pas.
Les salariés licenciés se sont réunis dans la matinée à la demande de la CFDT. Dans une ambiance tendue, ils demandent des explications. Le groupe Intermarché s’est de son côté engagé à proposer une centaine de postes sur ses autres sites. Les salariés eux n’y croient pas : "C’est cuit, tout le monde pense la même chose. On s’est fait avoir. C’est l’hécatombe", commente l’un d’eux.
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