Si aucun cas français d’Ebola n’a encore été confirmé, les contrôles s’intensifient dans l’Hexagone. Evoquant un "renforcement du dispositif", Marisol Touraine s’est rendu ce vendredi matin à l’aéroport parisien de Roissy. Objectif : faire passer le message que le virus n’entrera pas en France par Roissy.Désormais, la température de chaque passager en provenance de Guinée sera prise à leur arrivée à Paris par un thermomètre laser, sans contact, qui dépistera la moindre fièvre. "La plupart des autorités internationales considèrent que les contrôles à l’arrivée ne sont pas nécessaires", a rappelé au micro de France 2 la ministre de la Santé."Aux urgences, le personnel n’est pas formé"Un tract rappelant la marche à suivre en cas de symptômes suspects – appeler le 15 et rester chez soi en attendant d’être pris en charge par le Samu – est par ailleurs distribué aux passagers. En France, douze hôpitaux sont habilités à accueillir les personnes infectées par la fièvre hémorragique.Malgré les dispositifs, certains soignants s’inquiètent. A l’hôpital nord de Marseille, deux patients à risques se sont présentés directement au service d’urgences. Or "aux urgences, le personnel n’est pas formé", rappelle aux journalistes de France 2 Pascale Jourdan, infirmière à l’hôpital de la cité phocéenne.