La France reste attractive pour l’industrie, pour quelles raisons ? Voici l’exemple d’un groupe canadien venu s’implanter près de Clermont-Ferrand : 25 emplois ont été créés dans l’isolation thermique.
Aux pays de l’Europe de l’Est, le groupe canadien Iko insulations a préféré la France et la campagne auvergnate pour implanter sa nouvelle usine. "On fabrique des panneaux d’isolation pour les différentes applications du bâtiment", détaille Vincent Bougon, directeur chez Iko insulations. La facture pour l’installation : 35 millions d’euros, pas commun à l’heure où le coût du travail est souvent jugé élevé, la législation dite rigide, mais la société canadienne a finalement tranché. "Il faut toujours mettre en balance les possibilités de développement, notamment économiques, par rapport aux inconvénients ou aux lourdeurs qu’il peut y avoir dans le code du travail", ajoute Vincent Bougon. Mieux vaudrait donc miser sur une main d’œuvre technique, sur la robotisation.
Qualité des autoroutes
Et puis les investisseurs plébiscitent aussi la qualité des autoroutes françaises, le coût du transport étant toujours plus lourd. "La volonté, c’était vraiment d’être implanté dans un rayon de 450 kilomètres pour desservir tous nos clients, avoir un meilleur service. La volonté d’être près du nœud autoroutier nord-sud et est-ouest, A71 et A89". Aujourd’hui, le site auvergnat compte 25 salariés, l’objectif est de doubler ce nombre d’ici 2016, tous en CDI. "Les étrangers qui investissent en France, il n’y en a plus, c’est surtout l’inverse », témoigne Didier Aubry, un salarié d’Iko Insulations. "Ils ont plus tendance à fermer qu’à ouvrir, moi j’habite à 2 kilomètres, c’est une opportunité extraordinaire pour moi".
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