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Mort de Nahel : la crainte d'un embrasement au sommet de l'État

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Mort de Nahel : la crainte d'un embrasement au sommet de l'État
Article rédigé par France 2 - J.Wittenberg, C.Motte, J.Assouly, S.Guibout N.Berthier, B. Geron, A.Da Silva
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Après la mort de Nahel, comment éviter une troisième nuit de violences urbaines et un embrasement dans les jours à venir ? L'inquiétude est réelle au sein du gouvernement, alors que la classe politique est divisée sur la réaction à apporter à ces violences.

Un conseil de crise s'est tenu, dans la matinée du jeudi 29 juin, au ministère de l'Intérieur, après une nuit de violences dans tout le pays. Emmanuel Macron veut se montrer en première ligne, avec la Première ministre et Gérald Darmanin à ses côtés. Mercredi, le chef de l'État qualifiait d'"inexcusable" le geste du policier à Nanterre (Hauts-de-Seine) qui a conduit à la mort de Nahel. Jeudi matin, ce sont les émeutes qu'il a condamnées, parlant de scènes de violences "injustifiables".

Une classe politique divisée

La classe politique est divisée sur ces violences. Dans la matinée à l'Assemblée nationale, les responsables La France insoumise ne soutiennent pas les émeutes, mais ils les comprennent. Le Rassemblement national, lui, prône la fermeté pour amener le calme. Le patron des Républicains, Éric Ciotti a quant à lui suggéré une mesure choc : "décréter l'état d'urgence". Le gouvernement tente de montrer sa mobilisation. Elisabeth Borne s'est rendue jeudi matin à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise), une des nombreuses villes touchées dans la nuit de mercredi à jeudi. Dans le Nord, Gérald Darmanin a annoncé un nouveau dispositif pour la nuit à venir, avec 40 000 policiers et gendarmes mobilisés en France. Le gouvernement n'a qu'un objectif : éviter la contagion encore plus grande des violences. L'inquiétude est réelle au sommet de l'État.

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