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Vidéo Disparues de Perpignan : l’ADN parle dix-sept ans après

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VIDEO. Disparues de Perpignan : l’ADN parle 17 ans après (France 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Un magasinier de 54 ans était en garde à vue mercredi à Perpignan. Son ADN est proche de celui d’un tueur en série qui avait sévi dans la ville entre 1995 et 1998.

Les trois familles victimes du tueur en série de Perpignan ont repris espoir qu’un mystère vieux de près de vingt ans soit enfin résolu. ''Je vois que la police bouge toujours après tant d’années, a expliqué Marc Andujar, face à la presse, je garde espoir de connaître la vérité sur ma soeur''.

Le suspect connu de la police

Tatiana Andujar, une lycéenne de 17 ans, avait disparu dans le quartier de la gare en septembre 1995. Elle n'a jamais été retrouvée. Le suspect, connu de la police, était présent à Perpignan à l’époque des faits. "Il ne travaille pas pour le moment, mais il a toujours travaillé dans sa vie, il a une vie de famille, il a les mêmes problèmes que tout le monde", a dit à son avocat Me Xavier Capelet.

Il est suspecté car son ADN est proche de celui qui a été prélevé sur le corps de Mokhtaria Chaïb assassinée en décembre 1997. Mais l’ADN de la scène de crime est dégradé. Le rapprochement avec celui du suspect ne peut donc constituer une identification formelle. Mokhtaria Chaïb, une étudiante en sociologie de 19 ans, avait été retrouvée atrocement mutilée le 21 décembre 1997, le lendemain de sa disparition près de la gare de Perpignan. Six mois plus tard, le 26 juin 1998, Marie-Hélène Gonzalez, âgée de 22 ans était retrouvée mutilée et décapitée. Elle aussi avait disparu près de la gare de Perpignan, dix jours auparavant.

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