Reims : possible euthanasie pour Vincent Lambert, état de conscience minimale depuis cinq ans
Champagne sur le cas de Vincent Lambert, il est en état de conscience minimale depuis 5 ans. Sa famille s'affronte sur une possible euthanasie passive. L'hôpital de Reims a relancé tout le processus de consultation et pourrait cesser de l'alimenter dans les jours à venir.
Ce matin, les parents de Vincent Lambert s'installent devant le tribunal qui va décider de laisser, ou non, vivre leur fils. Face à eux, son médecin et une partie de la famille qui demande une euthanasie passive de Vincent Lambert en interrompant son alimentation. Depuis 5 ans, il est dans cet hôpital de Reims, tétraplégique après un accident de la route, et dans un état de conscience minimal qui ne lui permet pas de s'exprimer clairement. Les soignants et sa femme ont cru déceler une opposition aux soins chez Vincent Lambert, faisant suspecter, selon eux, un refus de vivre. Après avoir entendu la famille, le médecin a décidé, lundi, de cesser toute alimentation, mais les parents de Vincent s'y opposent.
C'est la première fois qu'un médecin veut faire mourir un patient.
Pour la femme de Vincent Lambert il s'agit au contraire d'un acte d'amour. Ils disent qu'avant son accident, l'infirmier de 38 ans avait clairement exprimé son opposition à l'acharnement thérapeutique. Le tribunal administratif doit rendre une décision dans la journée, d'autant plus attendue qu'elle intervient au moment où F. Hollande a évoqué, hier, l'idée d'un projet de loi sur la fin de vie.
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