Réforme territoriale : Bourgogne et Franche-Comté
Un conseiller résumait ainsi: ce sera dîner hamburger et souper caviar.
Les suites de l'annonce de la réforme territoriale. Le projet de loi sera présenté le 18 juin. L'un des objectifs est de réduire les dépenses. Voici, en quelque sorte, la réforme au banc d'essai, à travers un cas : le mariage de la Bourgogne et de la Franche-Comté. Quelles économies ? Quel gain d'efficacité.
Ils défendent ensemble la réforme territoriale. Mais ce mariage très médiatique fera-t-il faire des économies ? Pour l'instant, c'est le grand flou. Aucun chiffre précis. Ainsi, sur les réductions de personnels. La Bourgogne emploie 2.300 fonctionnaires. Ces chiffres ne devraient guère évoluer.
Certains services n'auront plus qu'un seul directeur. Mais ça se fera en fonction des départs à la retraite. Le statut des fonctionnaires est protecteur.
Combien ça va permettre d'économiser.
Nous n'avons absolument pas chiffré ces économies.
Dans d'autres domaines, les dépenses ont déjà baissé. Exemple : les aéroports. Chaque région avait le sien. Un à Dijon, l'autre à Dôle. Mais la Bourgogne vient de cesser de subventionner celui de Dijon. Economies annoncées: 3 millions 250.000 euros par an. Le tourisme : bientôt un seul organisme, un seul site Internet. 150.000 euros d'économies par an. La promotion de la future région.
On pourra aller demain sur toutes les expositions universelles.
Enfin, un seul et unique Hôtel de région. Donc moins de bâtiments publics à entretenir. Même si rien n'est chiffré pour l'instant, de toute façon la capitale n'est pas encore choisie.
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