Pyrénées : se relever après les inondations

Après les inondations dans le sud-ouest en juin dernier, certains villages ont du mal à se relever. Comme la station de sports d'hiver de Superbagnères qui se retrouve parfois isolée à cause d'éboulements. Pour sauver la saison, les habitants se mobilisent.

Une route sous surveillance plus de trois mois après les inondations. Entre Bagnères-de-Luchon et la station de ski de Superbagnères, la RD 125 est la seule voie d'accès. Mais un passage fermé dès qu'il pleut trop fort. Le danger se situe bien plus haut.

300 m plus haut, le massif a décroché sur 80 m de large, ce qui a déplacé jusqu'à 15.000 m3. Une moitie est toujours en suspens dans la pente. Il faut faire en sorte que ça passe sans gêner la circulation.

Mais deux fois en septembre, lors d'orages, des éboulements ont bloqué la route durant une journée. Une journée perdue pour les hebergeurs déjà en difficulté. Pour faire avancer les travaux, ils ont lance une pétition qui a recueilli plus de 2.000 signatures.

Cet été on a tout perdu, cet hiver, c'est en fonction de la coulée. On aimerait que la coulée soit regularisee pour ne plus nous gêner.

La saison touristique n'a démarre qu'en août, une fois l'accès ouvert. Six semaines de travail en moins, 400.000 E de pertes pour cet hôtel. La saison d'hiver doit être une réussite.

Si on ne fonctionne pas, l'école de ski ne fonctionne pas, ni les forfaits, c'est un gros risque qu'on ne veut pas courir.

Face à cette colère, Etat et Conseil général devraient agrandir cette plateforme de dépôt, l'engagement a été pris. Une solution provisoire pour garantir l'accès et la sécurité avant les premières neiges.