Propos de Christiane Taubira
j'encaisse le choc, mais c'est violent pour mes proches et ceux qui nous ressemblent. C'est violent aussi pour ceux qui profèrent ces propos. David Pujadas zen portant plainte, On ne risque pa de faire de la publicité pour ce journal.
Christiane Taubira : Ça n'est pas profil bas, mais une dignité assumée, une force que je puise dans mes soutiens. Le président de la République m'a appelée et a posé les choses. Ensuite, c'est parce que cela abîme le pacte républicain. Le Premier ministre m'a reçue et a désiré que je porte plainte. Il faut que la justice passe et apporter une réponse. Le Premier ministre a rappelé que le racisme et l'antisémitisme ne sont pas des opinions. La justice ne peut pas porter toute la charge, la société doit s'interroger.
David Pujadas : Il y a un développement ou une désinhibition des paroles racistes en France.
Christiane Taubira : C'est incontestable, c'est pour ça que nous devons faire face. On est habitué à un certain nombre de débordements. Depuis mon arrivée aux responsabilités, tout ce qui a pu être dit a augmenté.
David Pujadas: Cette analyse est constesztée, même dans votre propre camp.
Christiane Taubira : Je ne parle pas des Français mais de ces paroles qui sont arrivés dans l'espace public. Ces paroles ont laissé croire qu'on pouvait désinhibé ceux qui voulaient exprimer ces voix honteuses. je connais assez les ressorts de la société françaises et de ces vopix qui se disent être celle de la France. Je sais que le socle est constant, permanent, éternel et s'est cosntruit dans la fraternité.
David Pujadas : Le FN condamne. Vous lui faite crédit.
Christiane Taubira : le FN ne va pas renier tout ce qu'il a construit, son histoire. Non, je pense que ce sont des accomodements, des positions opportunistes. Il y a une charte adoptée à Rome. La charte dit qu'il y a ceux qui sont ouvertemetn xénophobes et ceux qui se dissimulent derrière la préférence nationale. C'est juste de l'hypocrisie qui ne me choque pas et que nous allons combattre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.