Vidéo Initiative politique d'Emmanuel Macron : un moment "qui pourrait bien marquer l'histoire démocratique de notre pays", s'enthousiasme Olivier Véran

"Quelque chose s'est passé hier qui pourrait bien marquer l'histoire politique voire démocratique de notre pays", s'enthousiasme jeudi 31 août sur franceinfo le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, au lendemain d'une longue rencontre entre Emmanuel Macron et les chefs de partis représentés au Parlement. "Des gens qui ne se parlent pas, qui ne s'entendent pas, qui ne se comprennent pas, qui ne pensent pas la même chose et même se combattent (…) ont décidé de se parler à huis clos, ont décidé d'échanger, ont décidé de partager des accords, des désaccords et ce jusqu'au milieu de la nuit", se félicite-t-il.

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"C'est quelque chose qui n'était jamais arrivé dans l'histoire de notre pays", souligne le porte-voix de l'exécutif, également chargé du Renouveau démocratique. Les participants "ont même décidé, a priori, de ce que j'ai compris, que cet exercice-là méritait d'être reproduit", ajoute-t-il.

La réalité est plus nuancée. Invité de franceinfo jeudi, Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise (LFI) "ne voit pas l'intérêt" de réitérer l'exercice, surtout "si c'est pour faire à nouveau une longue discussion qui ne se traduit par rien". "Si ces propositions [celles de la Nupes] ne sont pas entendues, si le président de la République ne se remet pas en cause et est incapable d'assumer un certain nombre d'erreurs, je ne vois pas l'intérêt d'une discussion", ajoute le député des Bouches-du-Rhône. Le président des Républicains Éric Ciotti n'a rien contre "si c'est concret", nuance-t-il sur France 2.

Une conférence sociale possible

"Nous verrons comment la situation, comment les retours vont se faire dans les prochaines heures, les prochains jours", temporise Olivier Véran. Avant même la tenue de ces rencontres, il avait annoncé la tenue d'un séminaire gouvernemental "de manière à concrétiser les choses".

Mercredi soir, "un certain nombre de points ont été soulevés par les uns et par les autres, sur le fond". Sur "les questions en lien avec les institutions, la question du référendum, les questions en lien avec la transition climatique, avec la décentralisation", résume-t-il. "La porte n'a pas été fermée" à "l'idée d'une conférence sociale", indique-t-il également.