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Vanuatu : l’aide française renforcée après le passage du cyclone Pam

L’Elysée a annoncé mardi une amplification de l’aide apportée par la France au Vanuatu, un archipel dévasté par le passage du cyclone Pam. Il est question d’urgence, d’évaluation des besoins et de reconstruction.

franceinfo

Radio France

Publié le 17/03/2015 15:29 Mis à jour le 17/03/2015 16:01

Temps de lecture : 2min

(La France a annoncé mardi une amplification de l'aide au Vanuatu, un archipel dévasté par un cyclone © MaxPPP)

Deux avions français ont déjà rallié le Vanuatu pour y apporter de l’aide humanitaire et du matériel d’urgence. Après un entretien entre les présidents français et du Vanuatu, l’Elysée a annoncé un renforcement des moyens apportés sur l’archipel. François Hollande a aussi évoqué avec son homologue la conférence de Paris sur le climat.

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En plus des avions militaires français arrivés au Vanuatu, un navire de la marine française transportant du matériel va appareiller depuis la Nouvelle-Calédonie. A son bord, un hélicoptère permettra, une fois sur zone, d’accéder à des lieux difficiles balayées par des vents extrêmes, vendredi et samedi dernier. Le complément de l’aide évoqué mardi concerne toujours les besoins de première urgence. Selon l’Elysée, il s’agit aussi d’évaluer sur place les besoins et de faciliter des opérations de reconstruction. François Hollande a précisé ces décisions lors d’un déplacement au Collège de France ce mardi matin.

"J’ai donné tous les ordres et toutes les instructions pour que nous puissions apporter une aide immédiate, une aide matérielle, une aide humanitaire."

#CyclonePam : @fhollande a assuré le président du #Vanuatu, Baldwin Lonsdale, du plein soutien de la France pic.twitter.com/KdQTLswRV4
— Élysée (@Elysee) March 17, 2015

Le climat dans le sillage du cyclone

Par ailleurs, les conséquences du changement climatique ont été évoquées par les deux présidents. François Hollande a donné la teneur de l’entretien avec son homologue, Baldwin Lonsdale en rapportant sa demande et ses espoirs.

"Nous sommes aujourd’hui à la fois dévastés et en même temps conscients que ça ne peut plus durer et que vous devez, la communauté internationale, non pas simplement nous apporter une aide mais permettre d’espérer, dans la conclusion de la conférence de Paris, sur le climat."

François Hollande, selon le communiqué de l’Elysée, a répondu par son souhait de voir aboutir la conférence de décembre, à "un accord ambitieux ".