Les premières aides arrivent au Vanuatu après le passage du cyclone Pam
Le bilan n’est pas encore connu, mais le cyclone Pam, d’une violence exceptionnelle, a dévasté l’archipel du Vanuatu dans l’Océan Pacifique. Le Bureau national des catastrophes fait état de six morts dans la capitale Port Vila, tandis que l’ONU estime qu’au moins 44 personnes ont perdu la vie dans la catastrophe, sans que le chiffre soit encore confirmé.
L’état d’urgence a été déclaré dimanche après que le président du pays, Baldwin Lonsdale, a appelé la communauté internationale à faire preuve de solidarité.
La réponse est arrivée dès le dimanche après-midi, sous la forme de vivres, de nourriture et de vêtements, apportés par des avions militaires australiens et néo-zélandais. Les efforts, auxquels s’est joint la France, sont coordonnés entre les trois pays. L’Hexagone est chargé d’évaluer la situation sur place.
Un appareil militaire français a donc quitté Nouméa dans la journée. Il a bien atterri sur l’archipel sinistré, a assuré le directeur de cabinet du Haut Commissaire en Nouvelle-Calédonie, Paul-Marie Claudon : "Cet avion transporte une équipe d’évaluation, avec du matériel pour valider cette évaluation, qui portera sur les installations essentielles à la continuité du pays, comme les hôpitaux, l’électricité, les installations portuaires."
Des promesses d’aide financière ont été faites par le Royaume-Uni, l’Union Européenne, la Nouvelle-Zélande et l’Australie.
Les ONG humanitaires font état de besoins en eau et en nourriture, ainsi qu’en électricité et en logements. "Les gens ramassent les fruits tombés à terre, puis ils passeront aux racines et après ça ils n’auront plus rien", explique Alice Clements, une responsable de l’Unicef sur place. L’archipel du Vanuatu est composé de plus de 80 îles, ce qui rend particulièrement difficile l’acheminement des secours.
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