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Ralliements à Eric Zemmour : "Evidemment je trouve chaque fois dommage que quelqu’un quitte le parti pour aller chez l’adversaire", réagit Philippe Juvin

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Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

"Eric Zemmour est un adversaire" a tancé Philippe Juvin, qui a néanmoins tempéré sur l'exclusion par Les Républicains des élus qui parraineraient le candidat d'extrême-droite : "Signer n'est pas soutenir".

Alors qu'Eric Zemmour engrange les ralliements à l'extrême droite et à droite, et que le maire LR de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret laisse désormais planer un doute sur ses intentions, Philippe Juvin chef des urgences de l'hôpital Georges Pompidou à Paris et conseiller santé de Valérie Pécresse à la présidentielle estime qu"'évidemment je trouve chaque fois dommage que quelqu’un quitte le parti pour aller chez l’adversaire. Parce que c’est un adversaire. Moi, je ne suis pas d’accord avec M. Zemmour".

"Je regrette leur décision, insiste Philippe Juvin, mais n'en faites pas une généralité parce que la grande nouveauté de la droite franchement par rapport à ce que nous avons vécu les années précédentes c'est qu'il y a une équipe autour de Valérie Pécresse. Souvenez-vous quand François Fillon gagne il y a cinq ans avant la débandade générale, les autres le rejoignent mais de façon un peu lointaine. Là, il y a des individualités qui quittent, bon c'est comme ça."

Le maire de la Garenne-Colombes ajoute, sur la question de potentiels parrainages d'élus LR à Eric Zemmour, que "signer n'est pas soutenir". "Je ne suis pas du tout pour les exclusions, je suis un homme de consensus", ajoute-t-il.

Un ex-président très silencieux

Concernant l'attitude de Nicolas Sarkozy qui reste pour l'instant silencieux et qui n'a pas apporté clairement son soutien à la candidate LR à la présidentielle, "vous verrez qu'il ne restera pas silencieux", assure le conseiller de Valérie Pécresse sur les questions de santé et maire LR de La Garenne-Colombes. "Il ne va pas demeurer silencieux jusqu'à la fin de la campagne, il va prendre position. A chaque fois qu'il a eu à prendre position pour sa famille politique, même dans les moments les plus difficiles, il a pris position pour défendre notre famille politique".

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