Cet article date de plus de douze ans.

Sarkozy, en Mayenne, défend son bilan écologique

Nicolas Sarkozy s'est rendu jeudi dans une société de recyclage des déchets à Changé, en Mayenne, pour défendre son bilan en matière de développement durable, ne manquant pas de tacler son concurrent François Hollande sur la question du nucléaire
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Nicolas Sarkozy, le 20 octobre 2011, dans une entreprise de retraitement des déchets, à Changé (Mayenne). (CHARLES PLATIAU / POOL / AFP)

Nicolas Sarkozy s'est rendu jeudi dans une société de recyclage des déchets à Changé, en Mayenne, pour défendre son bilan en matière de développement durable, ne manquant pas de tacler son concurrent François Hollande sur la question du nucléaire

"Si la France possède une électricité plus propre et moins chère, elle le doit au programme conçu dans la quasi-totalité sous les deux mandats de François Mitterrand", a lancé le président de la République, avec toutes les apparences du candidat en campagne, même s'il ne l'est pas encore officiellement.

Bref hommage à Borloo
"L'électricité française est l'une des plus faiblement émettrices de CO2 au monde: 30 millions de tonnes, contre 10 fois plus outre-Rhin", a-t-il défendu, alors que le Grenelle de l'environnement fête ses quatre ans. Le président, accompagné de Nathalie Kosciusko-Morizet, en a profité pour rendre un bref hommage à l'ancien ministre du Développement durable, Jean-Louis Borloo, absent de cette visite présidentielle.

Pour la ministre de l'Ecologie, ce déplacement a pour but de montrer qu'il "ne s'agit plus de filière cul-de-sac avec les déchets aboutissants en décharge". "Aujourd'hui, être dans le recyclage c'est être créateur de matière première, d'énergie et donc de participer à l'indépendance énergétique et économique du pays", a-t-elle affirmé.

"La droite a conduit une politique volontaire"
NKM supervisera la convention UMP sur l'écologie, le 17 novembre, l'occasion de rappeler que "seule la droite a conduit une politique volontaire en matière d'environnement quant la gauche reste dans l'incantatoire", alors que socialistes et écologistes peinent à se mettre d'accord sur la question du nucléaire.

En matière d'énergie, NKM a rappelé que la politique du gouvernement reposait sur trois piliers : l'efficacité, la montée en puissance des énergies renouvelables et la sûreté nucléaire. Sur ce dernier point, et pour répondre aux inquiétudes ravivées par le drame de Fukushima, au Japon, Nicolas Sarkozy a promis jeudi un milliard d'euros pour permettre à "nos centrales d'être toujours les plus sûres monde".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.