Remaniement : "Élisabeth Borne, Gabriel Attal ou un autre, ce sera la même politique", déplore Olivier Faure

Le premier secrétaire du PS approuve la proposition de l'insoumise Mathilde Panot que le prochain Premier ministre se soumette à un vote de confiance à l'Assemblée nationale.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste et député de Seine-et-Marne, le 9 janvier 2024 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Élisabeth Borne, Gabriel Attal ou un autre, ce sera la même politique, donc ce sera les mêmes critiques", déplore mardi 9 janvie sur France Inter Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste et député de Seine-et-Marne. Lundi soir, Élisabeth Borne a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui l'a acceptée. Un nouveau Premier ministre sera nommé en fin de matinée, a appris franceinfo auprès de l'entourage du président de la République.

Selon Olivier Faure, dans tous les cas, "la réalité du pouvoir, elle est à l'Élysée" et Emmanuel Macron "ne partage pas le pouvoir". Pour lui, "les Premiers ministres qui se succèdent n'ont en réalité aucune marge de manœuvre". Le premier secrétaire du PS considère d'ailleurs qu'Élisabeth Borne a "été la porte-parole d'une politique qui est celle" du président de la République et a été "le porte-serviette, la collaboratrice du chef de l'État".

Le député de Seine-et-Marne réagit ensuite aux propos de Mathilde Panot (LFI) lundi, qui menace de voter une motion de censure si le prochain Premier ministre ne se soumet pas à un vote de confiance à l'Assemblée nationale. C'est "une tradition républicaine", approuve Olivier Faure, qui "souhaite" ce vote de confiance. Ce serait "assez logique" que le prochain chef du gouvernement "vienne solliciter la confiance des parlementaires avec un discours, un programme qui dise ce pour quoi il est nommé", explique l'élu PS, et s'il n'y a pas de vote de confiance, la motion de censure est "une réponse traditionnelle".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.