Qui est Nicolas Sarkozy selon les moteurs de recherche ?

Quelle est l'empreinte numérique de Nicolas Sarkozy ? Que dit-on du candidat de l'UMP sur les moteurs de recherche ? FranceTV 2012 et Sébastien Tronche vous évitent ce travail fastidieux. Verdict du "ranking".

Qui êtes-vous Nicolas Sarkozy ? A l'écriture de votre prénom sur Google, le moteur de recherche propose en premier votre patronyme, devant l'acteur américain Nicolas Cage, l'autre candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan et le chroniqueur Nicolas Bedos.

Deuxième étape de notre recherche vous concernant, entrer votre nom complet : Nicolas Sarkozy. Que nous propose alors Google ? Logiquement, la première suggestion renvoie à la campagne actuelle, "Nicolas Sarkozy 2012". Apparaissent ensuite deux propositions plus éloignées de la politique et de la campagne présidentielle : "Taille" et "Facebook".

Une fois la recherche sur votre nom effectuée, au premier regard, les "actualités" de google nous ramène à votre programme présidentiel. Mais avant même de trouver votre site de campagne officielle, la France forte, c'est votre page wikipedia qui surgit comme première occurrence. L'encyclopédie en ligne rappelle que, alors président de l'UMP, vous avez "remporté l'élection présidentielle de 2007 avec 53,06% des voix au second tour".

"Facebook", recherche associée à votre nom d'emblée, arrive juste dans la foulée de la France forte, preuve que le travail effectué par vos équipes de communication, avec notamment le travail sur la nouvelle timeline du réseau social, a fait ses preuves. Preuve en est, votre compte twitter, @NicolasSarkozy, récemment créé pour votre entrée en campagne, remonte également parmi les vous concernant.

Tout comme pour Marine Le Pen, la première page du célèbre moteur de recherche à votre propos est plutôt lisse. Le second regard sur cette page nous renvoie tour à tour sur le site de l'Elysée, rappelant au passage votre fonction actuelle de chef de l'Etat, ainsi qu'au site de l'UMP, dont vous étiez le patron et qui enjoint à "s'engager, pour la victoire de Nicolas Sarkozy". Juste en-dessous, un article d'actualité du Point s'arrête sur vos "32 propositions".

Ce n'est qu'ensuite que le caillou s'insinue dans votre chaussure numérique. Avec un site que vous accusez "d'obsession" à votre égard : Mediapart. "Achat de son appartement, Nicolas Sarkozy s'enferre", titre le site d'information en ligne. Un caillou relayé par Slate, qui s'attarde sur "Bernard Squarcini, dernier proche de Nicolas Sarkozy inquiété par justice".

Les "recherches associées à Nicolas Sarkozy" que propose Google en fin de première page de notre requête sont plus surprenantes mais pas dénuées d'une certaine logique.

Le moteur de recherche nous renvoie à votre vie privée récente, via votre femme, Carla Bruni, ainsi qu'à votre principal concurrent pour l'Elysée, François Hollande. Etonnement, aucun des deux n'apparaît plus tôt dans la recherche.

Vous sont également associés les noms de deux autres socialistes, Martine Aubry et Ségolène Royal, que vous avez battue en 2007.

Plus singulière est l'association faite avec le président des Etats-Unis, Barack Obama, qui lui, compte 278 000 000 de résultats. Tout comme l'association "Nicolas Sarkozy juif", gimmick du moteur de recherche.

Peu importe le nom recherchée, régulièrement Google associe la requête "juif" à diverses personnalités. Fruit des requêtes des internautes. Ce que Telerama expliquait dans un article intitulé "Et François Hollande est-il juif ?" : "l'internaute français, quand il cherche des renseignements sur une personnalité politico-journalistique, veut prioritairement savoir si elle est juive."

Comme à l'accoutumée, les recherches Youtube sont moins aseptisées, contrôlées. A l'écriture de "Nicolas Sarkozy", le moteur de recherche vidéo propose ainsi la rumeur "Nicolas Sarkozy annonce en direct qu'il va quitter Carla Bruni", ou encore "Nicolas Sarkozy bourré", "Nicolas Sarkozy agressé" ainsi qu'une référence à votre visite "chahutée" à Bayonne.