Cet article date de plus de neuf ans.

Questions-réponses de Fabius sur Twitter : bel exercice de com

Le Quai d'Orsay avait organisé ce mercredi une séance de questions-réponses entre Laurent Fabius et les internautes sur "cet été multicrise", via Twitter. Une première.
Article rédigé par Agathe Ranc
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (laurent Fabius est le premier ministre du gouvernement à s'être inscrit sur Twitter © MAXPPP)

Après le premier conseil des ministres du gouvernement Valls II, Laurent Fabius, toujours en poste au ministère des Affaires étrangères, a pris du temps pour se livrer à une session de questions-réponses sur Twitter, à propos de "cet été multicrises ". Une première au quai d'Orsay, dont le locataire est pourtant un habitué du réseau social, sur lequel il est inscrit depuis 2009.

Depuis la semaine dernière, les utilisateurs de Twitter avaient pu envoyer des questions avec le mot-clef "QRFabius", et le ministre en a sélectionné quelques-unes. Seul impératif : ne pas excéder les 140 caractères. Une condition a priori compliquée pour discuter de sujets tels que la crise en Ukraine ou le développement de l'Etat islamique en Irak.

Parmi les sujets abordés, le cessez-le-feu entre Gaza et Israël. Sur les questions polémiques, comme celle-ci sur "une attitude si laxiste vis-à-vis des atrocités commises par l'état hébreu ", la réponse est simple : "Nous les condamnons toutes, d'où qu'elles viennent ".

Proximité et mises au point

En plus de montrer sa proximité avec les internautes en répondant à des questions concrètes ("le Hamas est-il oui ou non une organisation terroriste ??? ", demande Pingouin1er), Laurent Fabius a aussi utilisé l'opération pour réaffirmer la position française, notamment sur l'Irak. "Si nous avions pu agir plus tôt, la situation aurait été différente " dans le pays, répond le ministre.

Lorsqu'un utilisateur lui demande pourquoi la France a "armé Al Nosra en Syrie et les combattre en Irak une fois devenus [l'Etat islamique ]", la réponse est simple : "Vous faites erreur ".

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.