L'annulation de l'université d'été du PS va-t-elle coûter 300 000 euros ?
Selon "L'Opinion", qui cite un proche du patron du PS, des acomptes avaient déjà été versés aux prestataires du parti pour ce grand rendez-vous annuel qui devait se tenir à Nantes à la fin août. Une information démentie par Jean-Christophe Cambadélis.
Un coût politique, mais aussi économique. Après sa décision de "reporter ou suspendre" l'université d'été du PS, prévue les 26, 27 et 28 août à Nantes (Loire-Atlantique), le Parti socialiste va devoir faire ses comptes. Car cette décision, justifiée, dimanche 3 juillet, par Jean-Christophe Cambadélis sur France 3, en raison des "risques de violences" liées aux contestations de la loi Travail et à l'opposition au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, pourrait coûter cher au PS.
L'Opinion (article abonnés) explique, lundi, que le Parti socialiste a déjà dû verser des acomptes à ses prestataires pour l'organisation de ces journées qui devaient représenter un coût total de près de 800 000 euros.
Cambadélis affirme qu'il "n'y a pas eu d'arrhes versées à des prestataires"
"Beaucoup de prestataires demandent des arrhes oscillant entre 30 et 50% du montant total de leur contrat. Ce recul va coûter au minimum 300 000 euros", rapporte un proche du premier secrétaire du PS, cité par L'Opinion. Interrogé lundi sur LCI, Jean-Christophe Cambadélis a démenti ces informations. "Il n'y a pas eu d'arrhes versées à des prestataires, nous gérons intelligemment les fonds du Parti socialiste", affirme le patron du PS qui qualifie de "fantaisiste" le chiffre de 800 000 euros.
Le parti devra toutefois faire sans les recettes générées par ce grand rendez-vous annuel (ventes de produits dérivés, journées de formation facturées pour les élus...).
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